• Les premiers palais Minoens 2000-1700 avant J.-C.
- Les débuts du second millénaire crétois vont être le théâtre de nombreux bouleversements sociaux. Les sociétés agricoles traditionnelles vont peu à peu se transformer en agglomérations urbaines avec une organisation économique complexe centralisée autour de palais et caractérisée par des échanges plus intensifs de denrées et d'artisanat mais également avec l'apparition de l'écriture et d'un système de comptabilité des ressources et des échanges.
- Ces petites villes crétoises, même s'il est très difficile de chiffrer les populations qui les constituaient, ne peuvent rivaliser avec les grandes agglomérations du Proche Orient, cependant elles n'en demeurent pas moins le berceau de l'antiquité grecque et de toute la civilisation occidentale.

- Quatre de ces grands palais minoens ont été retrouvés, il s'agit de Knossos ou Cnossos, Malia, Phaistos et Zakros. Ils ont été fouillés mais ils sont méconnus car ils ont subi de nombreux remaniements après avoir été detruits et reconstruits. Les palais semblaient être le siège du pouvoir économique, politique et sans doute religieux de la société minoenne.

- La Crète, comme à l'heure actuelle, semblait divisée en grandes provinces dirigées par les palais situés en haut de la hiérarchie du pouvoir suivis d'agglomérations secondaires et de petits villages ruraux. Le développement des palais s'est accompagné de l'apparition de sanctuaires dits de "sommet" qui servaient de lieux de culte.

- La periode faste des premiers palais crétois va permettre le développement des techniques agricoles et artisanales de la société crétoise avec la création d'un tour rapide pour les potiers ou l'arrivée de nouvelles matières premières innovant ainsi la création artisanale.

- Cependant, vers 1700, les palais crétois ont été detruits puis reconstruits. Plusieurs explications ont été avancées comme celle d'un tremblement de terre ou celle d'une invasion de populations extérieures à la Crète ou encore la possibilité d'un révolte générale contre le pouvoir en place ou, enfin, celle d'un conflit entre les différents palais qui aurait conduit à une guerre fraticide et à la destruction de ceux-ci. La reconstruction rapide des palais et la continuité culturelle qui a suivi la destruction semble toutefois écarter la possibilité d'une invasion d'un peuple non crétois.

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